mardi 1 juin 2010

Nurse Jackie


Au début, je me suis dit, j'avoue, une infirmière qui sniffe de l'oxycodone, ça me rappelle furieusement quelqu'un. J'y ai donc jeté un coup d'oeil, histoire de voir si les critiques élogieuses étaient vraiment justifiées. Et... Comment vous dire.... Allez voir merde ! Parce que ça vaut vraiment le coup !

Pour commencer, la nurse Jackie (Edie Falco), que je ne connaissais pas (Honte à moi) qui est tout bonnement magistrale vous fait croire sans se fouler qu'elle est effectivement une infirmière. Bon, il faut noter les ressemblances avec House : elle sniffe de la vicodine aussi mais elle ne s'arrête pas là. Elle prend à peu près tout ce qui existe en anti-douleur. Pour son dos, dit-elle au débout de l'épisode, m'enfin, c'est encore qu'une simple excuse. La différence d'avec House, c'est que personne ne sait, en dehors du pharmacien de l'hôpital. Elle rentre parfaitement dans la case du junkie qui cache son honteux petit secret. Au-delà de ça, elle est une vraie raclure, une vraie gentille raclure, le genre à entuber le système pour aider ses patients, le genre à engueuler le médecin lorsqu'il fait pas son boulot.

Bien sûr, elle n'est pas seule dans son service des urgences. Il y a une flopée de personnages secondaires particulièrement attachants. Mes petits préférés sont sans nul doute, les deux infirmiers gays, Thor et Mohammed, la doctoresse aussi snob que british, O'Hara et ma chouchoute, la petite nouvelle Zoey qui, par son comportement, est un clone de moi assez flippant.
Pour terminer sur les personnages, mon amoureux de la série, le docteur Flitch Cooper, aussi bien de sa personne que complètement incompétent. Quelle ne fut pas ma surprise lorsque je reconnus le docteur Carlisle Cullen sous ces sourires benêts ! Il faut dire que le teint frais et la chevelure brune lui font beaucoup mieux que la couleur cachet d'aspirine et la touffe jaune paille.